Inspiration // Récit

Échappée belle à Dubaï

Par Tselana Travel

A l’approche de l’hiver nous gagne l’envie de faire un plein de soleil et de féérie. Nous rêvions d’un mirage au milieu des dunes, d’une oasis lointaine… Nous voici à Palm Jumeirah, archipel posé sur les eaux du Golfe Persique, puis en plein désert, à vivre un rêve éveillé, entre prodige d’urbanisme et tentation orientale.

Atlantis, vraiment royal

L'Atlantis The Royal, une destination en soi !

Dernier né du groupe Kerzner, Atlantis The Royal a énormément fait parler de lui lors de son ouverture en février 2023. La cérémonie, digne d’un couronnement, avait pour souveraine Queen B. Sa Majesté Beyonce réunit autour d’elle une cour de célébrités. Qu’est-ce que ce palais du XXIe siècle pouvait donc avoir de plus que les autres ?
Nous connaissions déjà l’Atlantis The Palm à Dubaï, grosse machine conjuguant efficacement hôtellerie de luxe et divertissement. Nous nous demandions ce que ce nouvel établissement de près de 800 chambres pouvait bien apporter d’inédit à Dubaï.
C’est donc avec une énorme surprise que nous avons été envouté par cet hôtel qui est réellement une destination en soi ! Arrivée de nuit, après presque une heure de route depuis l’aéroport avec une circulation assez dense, nous avons eu la surprise de voir se dessiner devant nous non pas une mais six tours regroupées en 3 ensembles – Sunrise, Sunlight et Sunset – imbriqués de façon aérienne. Cet assemblage géométrique, d’une étonnante fluidité, n’a rien de massif : l’air et la lumière circulent partout. D’emblée, la prouesse architecturale impressionne.


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La première goutte

Une féérie visuelle de tous les instants.

L’impression se confirme dès nos premiers pas dans le hall. Nous sommes subjuguées par la beauté des espaces et des éléments du décor, qui jouent avec les éléments, le feu, l’eau et l’air. La sculpture miroitante qui se dresse au centre représente la première goutte d’eau tombée dans le désert, dont le mouvement semble avoir été figé.
En dépit de l’échelle monumentale des espaces, on se sent accueilli et une intimité immédiate avec les lieux comme le personnel s’installe. Pas de check in puisque nous séjournons en junior suite. Tout se fait directement en chambre, avec en premier lieu la création d’une conversation WhatsApp avec le butler qui restera à notre service, via cet outil notamment, pendant tout notre séjour.
Que ce soit les chambres, les juniors suites ou les suites : les espaces de vie sont majestueux, avec une décoration à l’image de l’hôtel que nous trouvons vite à notre goût ! A cela viennent s’ajouter, de jour, les jolies vues sur la Palm et Dubaï au loin, et de nuit le spectacle des fontaines avec feu, lumière et musique qui se joue devant l’hôtel. La féérie visuelle est vraiment de tous les instants.


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Opulence du décor

Les chambres Seascape ont pour ligne d’horizon la Mer d’Arabie, tandis que les chambres Palmscape offrent une vue panoramique sur The Palm et la skyline de Dubaï.
Spacieuses, elles séduisent par leur style opulent et leur mobilier sophistiqué. Elles disposent de tous les équipements haute qualité auxquels on pourrait s’attendre, télévisions à écran plat, systèmes de son surround, minibars et salles de bains en marbre, avec en supplément d’âme quelques touches poétiques : ici une constellation lumineuse, là un tapis aquatique… Les suites s’offrent le luxe supplémentaire d’une terrasse privative avec piscine en verre.
L’eau est d’ailleurs partout, et les possibilités de baignades multiples. Si la plage (comme d’ailleurs la plupart de celles qui bordent The Palm) n’est pas exceptionnelle, elle dispose néanmoins d’un club, le Nobu by the Beach, et de plusieurs piscines animées par de réjouissants DJ sets.


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Le choix du roi

Tout semble possible ici.

Les activités proposées par l’hôtel sont dignes d’un parc à thème : avec un aquarium de 11 millions de litres qui abrite plus de 65 000 animaux marins, un bassin où l’on peut nager et interagir avec des dauphins et le plus grand parc aquatique de Dubaï, le complexe a de quoi ravir les petits, les grands et même les blasés.
S’ajoute à ce programme de réjouissances la gamme de soins proposés par le centre bien-être qui occupe plus de 5 000 m². Des médecins sont même à disposition pour des diagnostics dermatologiques ou même des prestations de chirurgie esthétique. Tout semble possible ici.
Les épicuriens ne sont pas en reste, avec une large gamme gastronomique : en effet The Atlantis Royal comprend pas moins de 17 restaurants, dont 8 portent la signature de chefs célèbres. Nous avons l’embarras du choix entre plusieurs ambiances, nous optons pour le Milos, au caractère méditerranéen, où nous trouvons le calme que nous recherchions, dans une déco blanche et épurée.


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Aux portes du désert

Bab Al Shams, un voyage hors du temps...

Nous quittons la mégalopole ultramoderne pour une escapade au milieu des dunes et un voyage dans le temps, à 45 minutes route de Dubaï.
L’hôtel Bab al Shams, avec son architecture traditionnelle arabe, ses chambres et ses suites luxueuses, a l’allure d’un palais des Mille et une Nuits aux portes du désert.
Nous sommes accueillis par un fauconnier, avant de traverser le souk pour rejoindre le restaurant où nous attend un dîner spectacle. L’abondance de mets du buffet oriental évoque le faste de la cour d’un sultan, tout comme les divertissements qui s’enchaînent. Ce sont d’abord quatre danseurs, auxquels succèdent des hommes à dos de chameau. Evoquant l’histoire des tribus nomades, ils se livrent à des combat à cheval et à pied, avant de finir avec une scène de réconciliation. Vient le clou du spectacle, avec une danseuse orientale, suivie d’une chanteuse dont les mélopées finissent par nous bercer.


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A l’assaut des dunes

L'immensité désertique...

Au réveil nous sommes impressionnés par le décor dans la lumière du jour. Nous nous posons au bord de la piscine à débordement et admirons les tonalités ocres du désert qui s’ouvre à notre vue.
Bientôt nous partons à l’assaut des dunes, avec notre guide Ismail, à bord d’une Land Rover intérieur cuir climatisée, bien loin du confort spartiate des premières caravanes. Aucun bédouin ni dromadaire à l’horizon, nous apercevons néanmoins des gazelles et des oryx. Ismail nous explique que ceux-ci avaient disparu de la péninsule arabique, mais y ont été réintroduits avec succès.
De retour à l’hôtel nous poursuivons notre expérience de l’immensité désertique en regardant le soleil se coucher derrière les dunes depuis le rooftop où sont servis les cocktails…
Cette ultime salutation marque la fin de notre escapade. Nous repartons ravis de ces deux expériences, l’une de la démesure contemporaine, l’autre de la séduction qu’exercent encore les oasis en plein désert…


■ Céline A. & Emmanuelle Y.


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